L’ANIDER engagée, depuis le 1er octobre 2019, dans la mise en œuvre du parcours pour les maladies rénales chroniques, issus du décret du 24 septembre 2019.
: véritable levier pour renforcer la coopération et l’adhésion des acteurs de santé au bénéfice de l’optimisation de la qualité de prise en charge des patients en établissements ou à domicile.
La maladie rénale chronique (MRC) est définie indépendamment de sa cause, par la présence, pendant plus de 3 mois, de marqueurs d’atteinte rénale ou d’une baisse du débit de filtration glomérulaire estimé (DFG estimé) au-dessous de 60 ml/min/1,73 m².
Les études épidémiologiques disponibles en population générale évaluent à 10 % la prévalence des adultes présentant un ratio albumine/créatinine urinaire > 3 mg/mmol ou un débit de filtration glomérulaire estimé inférieur à 60 ml/min/1,73 m². Le nombre de personnes ayant une maladie rénale chronique en France peut donc être estimé à près de 3 millions.
Le risque d’évolution vers le stade terminal nécessitant la dialyse ou une greffe rénale est faible dans l’absolu, la prévalence de l’insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) étant de l’ordre de 1 pour 1 000.
Chaque année en France, environ 9 500 personnes débutent un traitement de suppléance. Au 31 décembre 2009, près de 70 000 personnes étaient traitées, 54 % par dialyse et 46 % par greffe rénale. Ce nombre augmente de 4 % par an.
L’hypertension et le diabète sont responsables à eux seuls de près d’un cas sur deux.